Télétravail : économisez en profitant pleinement de vos déductions d’impôt
Travailler de la maison c’est bien, mais payer moins d’impôt, c’est encore mieux!
Si les privilèges de travailler de son salon en «mou» et de suivre son propre horaire n’appartenaient jadis qu’aux travailleurs autonomes, la pandémie a enfin ouvert les portes du télétravail aux salariés. Mais qu’en est-il des déductions fiscales pour les employés qui ont été contraints de transformer leur résidence en bureau ?
Outre le bonheur d’économiser du temps en évitant les bouchons de circulation, voici comment profiter pleinement des avantages du télétravail en payant moins d’impôt !
La méthode de calcul « on se casse pas la tête »
Voyant venir le tsunami de demandes, le gouvernement a mis en place une méthode de calcul « temporaire » pour se faciliter la vie, et la vôtre aussi du coup.
Pour un maximum de 200 journées, vous pouvez déduire 2 $ pour chaque jour de travail effectué de la maison.
En fonction de votre taux marginal, on parle d’environ 200 $ de remboursement fiscal si vous déclarez plus de 100 000 $ (taux marginal de 45 % à 53 %) ou de près de 150 $ si vos revenus sont entre 49 000 $ et 85 000 $ (taux marginal de 37,12 %).
Simple et conviviale, cette approche a le désavantage de possiblement diminuer les crédits d’impôt auxquels vous avez droit.
C’est la méthode à employer si la méthode habituelle, plus complexe, vous demande trop d’effort pour comptabiliser relativement peu de dépenses déductibles.
Le gouvernement du Québec a mis en ligne un outil fort pratique pour estimer les montants déductibles avec l’approche traditionnelle. Ainsi, vous pourrez facilement choisir la méthode de calcul qui vous permettra d’économiser un maximum d’impôt.
Pour accéder à l’outil, c’est ici!
La méthode complexe
Voici des dépenses qui peuvent être soustraites à vos revenus avec la méthode classique.
Loyer, électricité et Internet
Malheureusement pour les proprios, les locataires ont l’avantage cette fois-ci puisqu’ils peuvent déduire une partie de leur loyer.
On suppose évidemment que vous n’avez pas utilisé votre appartement en entier pour le travail, alors l’outil en ligne vous permet d’établir la portion de votre loyer admissible.
Ce pourcentage est ensuite appliqué pour déterminer la partie de vos dépenses en électricité, chauffage, eau et Internet qui sont déductibles.
Le gouvernement du Québec ajoute aussi que sous certaines conditions « vous pouvez réclamer des frais liés par exemple aux petites réparations, et à l’achat de produits de nettoyage, d’ampoules ou de peinture ».
Fournitures de bureau
Quelques dépenses pour des objets essentiels au travail peuvent être déduites de vos revenus :
- agrafes et trombones
- stylos à bille
- enveloppes et frais postaux
- dossiers
- feuillets autocollants
- encre en poudre
- cartouches d’encre
- autres articles de papeterie
Les dépenses suivantes n’offrent cependant aucun avantage :
- le coût des livres, des porte-documents et des calculatrices
- le coût d’un abonnement à des périodiques
- le coût d’achat d’un ordinateur
- le coût d’achat d’un télécopieur
- l’amortissement du coût en capital ou les intérêts d’un emprunt contracté pour acquérir divers biens, tels des ordinateurs ou des télécopieurs.
Personne ne deviendra riche avec ces crédits d’impôt, mais il vaut mieux en profiter !
Pour faire de véritables économies d’impôt et optimiser votre planification financière, communiquez avec votre conseiller chez Groupe MCB.
N’oubliez pas : Le 1 mars 2021 est la date limite pour cotiser à votre REER pour l’année d’imposition 2020.