groupemcb © 2024
Téléphone

(514) 400-8899

Adresse

18e étage 2000 Mansfield
Montreal, QC

Obtenir des directions
Retour Publié le 15 mars 2023

10 avantages fiscaux du REER que vous ignorez sans doute

Si nous vous disions que le REER est un outil qui permet de :

A. Faire fructifier votre argent en vue de la retraite;
B. Accumuler des sommes qui seront imposables seulement au moment du retrait, généralement à la retraite.

Vous ne seriez sans doute pas très surpris… En effet, il s’agit là de connaissances assez répandues!

Et si nous vous disions que ce type de compte présente aussi de nombreux autres avantages fiscaux plutôt méconnus? Et oui, le REER a beaucoup plus à offrir!

Dans cet article de blogue, nous vous dévoilons 10 de ses avantages et les façons dont ils peuvent vous bénéficier. Votre avenir vous remerciera!

Le REER permet de…

1. Cotiser maintenant et diminuer votre revenu imposable plus tard

De façon générale, les gens demandent chaque année une déduction fiscale en fonction de leur cotisation à leur REER, et ce, pour bénéficier le plus tôt possible d’une économie d’impôt. Certes, il peut sembler intéressant de sauver en impôt rapidement, mais saviez-vous que selon votre revenu actuel et futur, vous pourriez économiser plus en demandant votre déduction fiscale plus tard? En effet, il est possible d’appliquer vos cotisations à une année d’imposition ultérieure!

Si vous prévoyez que votre taux d’imposition sera plus élevé dans les prochaines années – par exemple s’il est prévu que votre salaire augmente selon une charte prédéfinie ou si votre revenu cette année est moins élevé en raison d’un congé parental, d’un retour aux études, d’une perte d’emploi, etc. – vous pouvez cotiser à votre REER dès maintenant pour générer du rendement à l’abri de l’impôt, mais reporter vos déductions fiscales à un moment où vous gagnerez plus d’argent et où vous serez donc plus imposé, et ainsi, obtenir une économie d’impôt plus importante.

2. Reporter vos droits de cotisation inutilisés

Bonne nouvelle : vous ne perdez pas vos droits de cotisations inutilisés et ceux-ci n’expirent jamais! (Pas avant vos 71 ans du moins.)

Chaque année, vous avez le droit de cotiser jusqu’à 18 % de votre revenu brut de l’année précédente, et ce, jusqu’à concurrence du plafond fixé annuellement (pour 2022, ce montant était de 29 210 $).

Si au cours d’une (ou de plusieurs) année d’imposition vous ne cotisez pas le montant maximal admissible à votre REER, la portion inutilisée peut être reportée à l’année suivante, puis à la suivante, puis à la suivante… Bref, indéfiniment jusqu’à ce que vous l’ayez épuisée!

Pour savoir à combien s’élèvent vos droits de cotisations, consultez votre dossier de l’Agence du revenu du Canada.

3. Avoir droit à une cotisation excédentaire

Nous venons tout juste de vous dire que vos droits de cotisation annuels au REER correspondent à 18% de votre revenu brut de l’année précédente, jusqu’à l’atteinte d’un montant maximal mis à jour annuellement. Mais ce n’est pas tout à fait exact… Car l’ARC (Agence du revenu du Canada) autorise une cotisation excédentaire pouvant atteindre 2000$. Cette cotisation excédentaire n’est toutefois pas déductible d’impôt!

Elle est censée servir de marge d’erreur pour les personnes qui cotiseraient trop par mégarde, mais certains l’utilisent pour optimiser l’avantage fiscal. Discutez avec votre conseiller financier pour savoir si vous pourriez tirer profit d’une stratégie de cotisation excédentaire!

*Sachez que si vous dépassez la limite de 2000$ de cotisation excédentaire, vous devrez payer une pénalité fiscale de 1 % par mois jusqu’à ce que vous ayez retiré l’excédent.

4. Accélérer l’effet des intérêts composés

Le rendement sur le rendement, vous connaissez? C’est un phénomène qui se produit quand vos placements génèrent un rendement, et que ces gains sont réinvestis afin de générer du rendement, dont les gains sont réinvestis pour générer du rendement… et ainsi de suite! Bref, c’est un effet boule de neige. Dans un REER, cet effet est accéléré comme vos rendements sont à l’abri de l’impôt et peuvent donc être réinvestis en entier!

Et le temps joue en votre faveur! Car plus vous cotisez tôt, plus vos investissements ont l’occasion de bénéficier de cet effet multiplicatif.

Par exemple, sur une période de 30 ans, avec des rendements similaires (disons 5%), un épargnant ayant cotisé 1 000$ par an pendant les 15 premières années (soit 15 000$) pourrait accumuler plus du double d’un autre épargnant ayant cotisé le même montant annuellement pendant les années 16 à 30, et ce, grâce à l’effet des intérêts composés.

Source : https://www.taxtips.ca/rrsp/start-young-to-maximize-rrsp-or-tfsa.htm

5. Personnaliser votre portefeuille de placements

Contrairement à un régime de pension offert par un employeur, un REER vous offre la possibilité de choisir les types de placements que vous souhaitez détenir. Parmi les placements admissibles, on trouve notamment des actions, des obligations, des certificats de placement garanti (CPG), des fonds négociés en bourse et des fonds communs de placement.

Et si vous ne vous sentez pas qualifié pour choisir les bons types de placement, pas d’inquiétude! Car avec un REER, vous pouvez aussi choisir le conseiller financier qui vous accompagnera dans la gestion de vos finances personnelles et vous aidera à choisir ceux qui vous conviennent.

Si vous êtes à la recherche d’un conseiller financier indépendant, n’hésitez pas à nous contacter!

6. Cotiser même à la retraite!

Et oui, contrairement à la croyance populaire, même si vous êtes retraité, vous pouvez continuer de cotiser à votre REER. En effet, cela est permis jusqu’à vos 71 ans, après quoi vous devrez fermer votre REER pour le convertir en FERR ou en une rente, et ce, avant le 31 décembre de l’année où vous avez célébré cet anniversaire.

Cela dit, si vous avez 71 ans ou plus et que vous avez encore des droits de cotisation disponibles, il est possible de cotiser au REER de votre conjoint si ce dernier est âgé de moins de 71 ans!

7. Faire un retrait précoce sans conséquences fiscales si…

Vous souhaitez acheter votre première propriété ou retourner aux études à temps plein.

En effet, le RAP (Régime d’accession à la propriété) et le REEP (Régime d’encouragement à l’éducation permanente) sont des programmes gouvernementaux visant à aider les premiers acheteurs et les personnes désirant effectuer un retour aux études à atteindre leur objectif en faisant un retrait dans leur REER sans pénalité fiscale, donc sans devoir payer d’impôt sur la somme retirée.

Pour en savoir plus sur le RAP, nous vous recommandons de lire notre article de blogue sur le sujet.

Vous trouverez aussi la liste des conditions d’admissibilité au RAP et au REEP sur le site Web du gouvernement du Canada.

8. Avoir accès à certains crédits et programmes sociaux

C’est simple, en cotisant à un REER, vous faites diminuer votre revenu imposable. Et un revenu plus faible pourrait vous rendre admissible à certains crédits et programmes sociaux (selon votre situation et votre revenu net familial bien sûr) ou faire augmenter les montants des prestations que vous recevez déjà! On peut entre autres penser à l’allocation canadienne pour enfants, à l’allocation famille, au crédit d’impôt pour frais de garde d’enfants et aux crédits pour la TPS/TVH.

Consultez votre conseiller financier afin de déterminer à combien devraient s’élever vos cotisations pour bénéficier de cet avantage.

9. Épargner pour la retraite de votre conjoint!

Dans un couple, si l’un des conjoints a un revenu plus élevé que l’autre, il est possible pour lui de cotiser au REER de son partenaire à revenu plus faible pour aider à combler l’écart salarial. De plus, cela permet conjoint avec le revenu plus élevé d’obtenir une déduction fiscale même s’il n’a pas cotisé à son propre REER!

Notez que si vous êtes le conjoint avec les plus importants revenus, vos cotisations au REER de votre douce moitié doivent cesser au moins 3 ans avant la retraite de cette dernière afin d’éviter d’être imposé pour les montants versés.

10. Répartir les revenus de retraite entre conjoints

Lorsque vous produisez votre déclaration de revenus, il est possible de faire ce qu’on appelle « le fractionnement des revenus » provenant de votre FERR (anciennement votre REER) avec votre conjoint de fait ou avec votre époux. Jusqu’à 50% du revenu du conjoint avec le plus gros revenu peut être transféré à celui ayant le plus faible revenu. Cela permet une répartition plus équitable du revenu entre les partenaires ayant des revenus différents, et peut aussi permettre de réaliser des économies en impôts.

Par exemple, si les retraits des conjoints sont respectivement 20 000 $ et 50 000$, le couple devra payer plus d’impôts que si les conjoints retirent tous les deux 35 000$.

En conclusion

Avec la nouvelle année fiscale qui vient tout juste de débuter, il est temps de penser à optimiser votre REER! Si vous croyez pouvoir bénéficier des certains des avantages énumérés ci-haut, n’hésitez pas à nous contacter afin que nous puissions évaluer votre situation et déterminer comment vous pouvez profiter des avantages fiscaux offerts par le REER au maximum.